Historique
          La municipalité de St-Marc-du-Lac-Long doit son existence au chemin de fer Transcontinental qui fut construit dans cette région du Témiscouata entre 1908 et 1913.  St-Marc, longtemps surnommé Les Étroits, devait ce toponyme au resserrement des deux rives du lac permettant à la route et au chemin de fer de traverser le lac.   St-Marc comptait quatre agglomérations, soient : Glendyne, les Étroits, Bélanger et Courchesne

          Les premiers résidants venaient du Nouveau-Brunswick. Ces français d'Acadie remontant la rivière St-François et Madawaska et attirés par la beauté naturelle des lieux décidèrent donc d'installer leurs pénates tout près du village actuel, à Glendyne.  Vu la proximité du chemin de fer, la Compagnie Fraser y établit une scierie et la grande majorité des citoyens de Glendyne y travaillait.  En 1914, on construisit la première église et beaucoup de gens habitant les rangs vinrent s'établir au village.

          TRAIN
          Après la guerre de 1914-1918, un train ramenant des soldats dans leur famille pour Noël dérailla tout près de l'emplacement du village actuel. entraînant dans la mort une dizaine de soldats.
           
           
          PONTS
          L'année 1919 a été marquée par la construction du premier pont couvert reliant les deux rives du lac Long sur la route 51, devenue plus tard, la route 289 telle qu'on la connaît aujourd'hui. Ce pont a été la proie des flammes le 24 décembre 1920. Il fut reconstruit en 1921. Environ 3 000 personnes transportées à Saint-Marc par deux trains venant de Monck et d'Edmundston ont assisté à la bénédiction de ce pont. Celui-ci fut remplacé par celui qui existe actuellement en 1939.

          TÉLÉPHONE
          En 1921, la localité de Saint-Marc brisera son isolement grâce à l'installation du téléphone.

          INCENDIE
          Malheureusement, le 13 juin 1923, un feu de forêt ayant pris naissance dans la région d'Estcourt détruit plusieurs milliers d'acres de forêt et toute la partie sud du lac, jetant sur le pavé une trentaine de familles.  Dans l'espace de vingt minutes, tout ce qui est combustible est consumé par les flammes.  Tout est à recommencer. Les villageois se remettent courageusement à l'oeuvre; on reconstruit une nouvelle église et une nouvelle école.  Plusieurs résidants recommencent à neuf.  Heureusement, il n'y a aucune perte de vie. Le lendemain du sinistre, sans nourriture et sans abri pour la plupart, on réussit à rétablir une ligne téléphonique en renouant les fils cassés et en les suspendant tant bien que mal aux bouts des poteaux qui restent.  On communique avec Rivière-Bleue et Edmundston. Les autorités de ces deux endroits ont fait preuve d'une grande dénérosité en envoyant nourriture, ustensiles de cuisine et vêtements.
           
          Suite au feu, la Compagnie Fraser démolit l'importante scierie qu'elle exploitait. Plusieurs familles qui y travaillaient quittent le village qui s'était formé près du moulin. La Compagnie Fraser a ensuite enlevé les maisons qu'elle avait construites pour ses travailleurs.

          SANTÉ
          Vers les années 1935, l'Unité sanitaire fournit une infirmière.  Ce service se poursuit jusqu'en 1969. Un dentiste de Québec vient aussi une fois par mois jusqu'en 1940. Un dispensaire sera construit en 1945. Ce n'est qu'en 1980 qu'un médecin fournit par le C .L.S.C. des Frontières se rend une fois la semaine, à son bureau au centre communautaire, pour y dispenser les soins. Ses visites se sont un peu distancées jusqu'en 1989. Aujourd'hui les gens se rendent au C.L.S.C. pour y être vu par le médecin.

          ÉGLISE
          La première église fut construite en 1914.  Elle fut détruite lors de l'incendie de 1923.  Une deuxième église fut rebâtie et celle-ci flamba en 1956.  La présente a été construite en 1957 et demeure l'une des rares églises du diocèse à avoir obtenu le statut d'église « CONSACRÉE ». Un bijou qui témoigne de la foi de notre population.
           

          Scierie Fraser en 1920MOULINS
          Si l'agriculture était de plus en plus difficile, il faut dire cependant, que la forêt a toujours été notre richesse.  Beaucoup de Marcois, encore aujourd'hui, gagnent leur vie grâce au domaine forestier.  Les moulins à bois, Fraser, Morin, Lemay, Bélanger, Martin, Ouellet et Desrochers qui ont existé du début de la colonisation jusqu'en 1970, furent très importants dans l'économie de Saint-Marc.  Ces moulins ont malheureusement tous été la proie des flammes au cours des années.

          Voir : La colonisation par Aurore Boisvert
           

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